La société italienne leader dans le domaine des hydrocarbures, Eni, a communiqué lundi qu’elle avait entamé l’exploitation de pétrole et de gaz naturel du gisement Baleine.
Elle est localisée au large des côtes de la Côte d’Ivoire. Cela survient en moins de deux ans après sa mise en évidence. Baleine est identifiée comme étant la « plus grande trouvaille d’hydrocarbures dans le bassin sédimentaire ivoirien » et le premier « projet à émissions nulles » en Afrique, d’après les affirmations d’Eni dans son communiqué.
La gestion de la production sera effectuée en collaboration avec la société pétrolière ivoirienne Petroci. Initialement, l’exploitation sera prise en charge par une unité flottante ayant la capacité de traiter quotidiennement 15 000 barils de pétrole ainsi qu’environ 25 millions de pieds cubes de gaz associé. Le lancement de la deuxième phase est programmé d’ici la fin de l’année 2024 et permettra d’augmenter la production du gisement à 50 000 barils par jour de pétrole et environ 70 millions de pieds cubes par jour de gaz.
Le projet repose sur les technologies les plus avancées actuellement disponibles.
La phase trois de développement a pour objectif d’accroître la production du gisement jusqu’à atteindre 150 000 barils par jour de pétrole et 200 millions de pieds cubes par jour de gaz. Eni soutient que le projet repose sur les technologies de pointe disponibles pour minimiser les émissions de gaz à effet de serre.
La présence d’Eni en Côte d’Ivoire remonte aux années 1960. À part les deux blocs du champ Baleine, Eni dispose de quatre autres blocs en eaux profondes ivoiriennes, conjointement avec son partenaire Petroci.
Noura Taglao